• La prière comporte des piliers, c’est-à-dire des actes obligatoires, et des actes recommandés (sounnah).

    Les piliers sont les actes de la prière indispensables à la validité de la prière. Quant aux actes surérogatoires, ce sont les actes pour lesquels il y a davantage de récompenses à les accomplir, mais les délaisser n’annule pas la prière. Nous, nous les accomplissons pour suivre l’exemple du Messager de ALLAh (Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam). Les piliers de la prière : Les piliers de la prière sont au nombre de dix-sept : 1 – L’intention : c’est un acte du cœur. Ce n’est pas un devoir de la prononcer par la langue. Ainsi, si l’on n’a pas dit par sa langue : “j’ai l’intention d’accomplir aDH-DHouhr ” ou “al-^aSr ” par exemple, mais qu’on a fait face à la qiblah, on a fait le takbIr – on a dit (ALLâhou ‘akbar)- et on a eu lors du takbIr cette intention, comme par exemple : “j’ai l’intention d’accomplir l’obligation de aDH-DHouhr “, la prière est alors valable. Cependant si l’intention est présente dans le cœur avant de faire le takbIr mais n’est plus présente lors du takbIr, la prière n’est pas valable selon l’Imam Ach-Châfi^iyy car selon lui, l’intention doit avoir lieu en même temps que le takbIr. De même, la prière n’est pas valable si on dit par la langue : “j’ai l’intention d’accomplir l’obligation de aDH-DHouhr ” et qu’on n’a pas cette intention dans le cœur lors du takbIr. Ce qui est nécessaire pour l’intention : * c’est d’avoir la volonté d’accomplir la prière ; * de préciser la prière qui a une cause particulière, comme la prière de la Fête (al-^id ) ou celle de l’éclipse lunaire, ou bien la prière qui a un temps particulier comme la prière de aD-DouHA ; *de faire l’intention d’accomplir une obligation dans le cas où il s’agit d’une prière obligatoire, c’est-à-dire que l’on fait l’intention avec le cœur d’accomplir la prière de aDH-DHouhr qui est obligatoire par exemple. Ainsi, si on fait simplement l’intention d’accomplir la prière de aDH-DHouhr, sans avoir présent dans le cœur son caractère obligatoire, la prière n’est pas valable chez certains châfi^iyy.

    D’autres ont dit que la prière est valable sans elle. Il est un devoir d’avoir tout cela présent dans le cœur lors du takbIr. *La simultanéité de l’intention avec le takbIr n’est pas obligatoire chez l’Imam MAlik, que ALLAh l’agrée. Par conséquent, si on fait l’intention pour cette prière peu avant le takbIr, la prière est valable selon lui, c’est-à-dire que si on fait l’intention avec son cœur, puis que l’on prononce la formule du takbIr de l’entrée en rituel, la prière est valable. 2 – La formule du takbîr de l’entrée en rituel : c’est dire de façon à pouvoir s’entendre soi-même obligatoirement pour l’ensemble de ses lettres : (ALLâhou ‘akbar). Donc le takbIr n’est pas valable s’il ne s’entend pas dire toutes ses lettres. De même pour les autres piliers oraux, il est une condition de les prononcer de manière à pouvoir s’entendre soi-même. Les piliers oraux sont au nombre de cinq : a) la formule du takbîr de l’entrée en rituel -dire (ALLâhou ‘akbar)- lors de l’ouverture de la prière. b) la récitation de la FAtiHah c) le dernier tachahhoud. d) l’invocation en faveur du Prophète, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam, lors de la dernière position assise. e) le salâm qui est le dernier pilier de la prière et consiste à dire (as-salAmou ^alaykoum).

    Remarques relatives à la formulation du takbIr de l’entrée en rituel qu’il convient de connaître :

    1) il est une condition de ne pas prolonger la syllabe (ba’) du mot (‘akbar) de manière à ce que le terme devienne (‘akbaar). Ceci annule la prière, c’est-à-dire que la prière n’est pas engagée par ce mot-là. Ceci est par ailleurs interdit car (‘akbaar) dans la langue arabe est le pluriel du mot (kabar) qui signifie “grand tambour”. Si celui qui l’a dit ignorait la signification de ce mot, la prière n’est pas valable. S’il en connaissait la signification et l’a dit délibérément, il est devenu mécréant, que ALLAh nous en préserve. Alors, que l’on y prenne garde lors de l’appel à la prière (al-’adhân) également. Certains châfi^iyy et mAlikiyy ont mentionné dans un texte que c’est de la mécréance dans le cas où il y a connaissance de la signification et prononciation délibéré.

    2) il est une condition de ne pas prolonger la première lettre (a) du mot (ALLAh). Par conséquent, si quelqu’un dit : (‘ALLâhou ‘akbar), sa prière n’est pas engagée et c’est interdit car cela signifie l’interrogation. C’est comme s’il avait dit : “est-ce que ALLAh sait plus que tout autre ou pas ou est-ce que ALLAh est plus puissant que tout autre ou pas ?

    ” 3) il est une condition de ne pas ajouter de (wa) avant le mot (ALLAh). De sorte que si l’on dit : (wALLâhou ‘akbar), la prière n’est pas valable. De même, si on ajoute un (wa) entre le mot (ALLAh) et le mot (‘akbar), en disant (ALLâhou wa ‘akbar), la prière n’est pas valable non plus. De même, si on change le (‘a) de (‘akbar) par un (wa), la prière n’est pas valable, comme en disant : (ALLâhou wakbar). Information Utile : si le ma’môum -celui qui prie dirigé- a été sujet aux mauvaises suggestions venant à son esprit à propos de la formulation du takbîr de l’entrée en rituel au point qu’il cause une gêne pour les autres ma’môum, c’est interdit. Il en est de même pour celui qui s’assoit pour parler près de quelqu’un qui accomplit la prière. De même, il lui est interdit de réciter à haute voix de sorte qu’il perturbe celui qui accomplit la prière à ses côtés.

    3 – La position debout dans les prières obligatoires, pour celui qui le peut: c’est-à-dire que le fait de prier debout, dans la prière obligatoire, fait partie des piliers de la prière, même si c’est une prière que l’on fait à la suite d’un vœu (nadhr) ou si c’est une prière funéraire. Il est donc une condition pour sa validité, aussi bien pour le jeune enfant que pour l’adulte, de la faire debout. Il en est de même pour la prière répétée et c’est celle qui est répétée après avoir été accomplie correctement, suite à une deuxième assemblée. D’autre part, la condition de la position debout est réalisée en prenant appui sur ses deux pieds et en tenant sa colonne vertébrale verticale.

    Il n’est pas un devoir de tenir le cou vertical ; il est plutôt recommandé de pencher légèrement la tête en avant. Celui qui ne peut se tenir debout qu’à l’aide d’une canne doit en utiliser une. Si l’on est incapable de se tenir debout par soi-même ou en se faisant aider, c’est-à-dire que cela entraîne une grande difficulté, insupportable habituellement, la prière est valable assis. Si l’on est incapable de se tenir assis, il est un devoir d’accomplir la prière obligatoire allongé sur le côté, le droit ou le gauche. Toutefois, il est préférable de se mettre prioritairement sur le côté droit. Mais, si l’on en est incapable, on se met sur le côté gauche. Si l’on n’a pas pu faire la prière sur un côté, il est un devoir de la faire couché sur le dos et de relever la tête de façon obligatoire, même un peu, pour orienter sa tête vers la qiblah.

    Si l’on est incapable de faire tout cela, par exemple si l’on ne peut que se tenir couché face au sol, on fait la prière dans cette position et on lève la tête si on le peut. Sinon, on fait la prière avec ses paupières, c’est-à-dire qu’on bouge ses paupières avec l’intention de faire l’inclination, puis on les bouge avec l’intention de faire la prosternation en les abaissant de façon plus marquée pour la prosternation. Si l’on est incapable de tout cela, on fait les piliers gestuels par le cœur. Quant aux piliers oraux, on les récite avec la langue. Si sa langue est immobilisée aussi, on les fait avec le cœur. Celui qui accomplit la prière assis fait son inclination de manière à ce que sa tête soit au niveau de l’espace qui est au dessus de ses genoux. La meilleure façon est de l’avancer au niveau de l’endroit de sa prosternation.

    Il est recommandé, après l’entrée en rituel (taHarroum), c’est-à-dire après la formulation du takbIr de l’entrée en rituel, de mettre les mains sous la poitrine et au dessus du nombril.

    4 – La récitation de la FAtiHah : selon sa parole, salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam : «لا صلاة لمن لم يقرأ بفاتحة الكتاب » (lA SalAta liman lam yaqra bi fâtiHati l-kitAb) ce qui signifie : « Il n’y a pas de prière pour celui qui n’a pas récité la FAtiHah [correctement]». Elle est de sept ‘ayah -sept versets- et la basmalah – {بِسمِ الله الرَّحمن الرَّحيم} (bismi l-LAhi r-RaHmâni r-RaHIm)- en fait partie. La récitation de la FAtiHah n’est donc pas valable sans la basmalah. Il est aussi un devoir de réciter ses quatorze lettres doublées. Si l’on délaisse ne serait-ce que l’une d’elles, la récitation de la FAtiHah n’est pas valable, comme si l’on dit : (‘iyyâka) [sôurat Al-FAtiHah 'âyah 5] sans doubler le (yâ’).

    Il est un devoir de réciter les ‘ayah sans interruption. Si on délaisse cette condition, en faisant par exemple un long silence pendant la récitation, il est un devoir de revenir au début de la récitation de la FAtiHah. L’interruption n’est pas préjudiciable si l’on est gagné par l’éternuement, la toux, le baillement ou ce qui est semblable, même si cela se prolonge. De même, il n’est pas nuisible que le ma’môum dise (‘amîn) après la récitation de son imam; la récitation de la FAtiHah n’est pas interrompue par cette parole. Il est aussi un devoir d’articuler les lettres sur leurs points de prononciation. Celui qui délaisse cette condition par manquement, comme s’il change le (dhâl) en (zay) ou le (Sâd) en (sîn) ou le (tâ’) en (ta’), sa récitation n’est pas valable. 

    : sôurat al-FâtiHah mp3 سورة الفاتحة بِسْمِ اللّهِ الرَّحْمـَنِ الرَّحِيمِ {1} الْحَمْدُ للّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ {2} الرَّحْمـنِ الرَّحِيمِ {3} مَـلِكِ يَوْمِ الدِّينِ {4} إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ {5} اهدِنَــــا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ {6} صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ {7} Bismi l-Lâhi r-RaHmâni r-RaHîm (1) Al-Hamdou li l-Lâhi Rabbi l-^âlamîn (2) Ar-RaHmâni r-RaHîm (3) Mâliki yawmi d-Dîn (4) ‘iyyâka na^boudou wa ‘iyyâka nasta^în (5) ‘Ihdina S-SirâTa l-moustaqîm (6) SirâTa l-ladhîna ‘an^amta ^alayhim ghayri l-maghDôubi ^alayhim wa la D-Dâllîn (7) 5 – L‘inclination (ar-roukôu^) : elle a lieu en se courbant jusqu’à ce que les paumes des mains puissent atteindre les genoux. Les paumes constituent le plat des mains, doigts non compris. Il est une condition que l’inclination soit réalisée sans beaucoup fléchir les genoux. La meilleure manière de réaliser la position de l’inclination, c’est de se tenir le dos et le cou tendus, comme une planche, en tendant les jambes et les cuisses et en prenant les genoux avec les deux paumes, en écartant les genoux d’un empan et en écartant moyennement les doigts. Ceci concerne l’homme. Quant à la femme, il lui est recommandé de rapprocher les pieds. De plus, pour que la manière d’accomplir l’inclination soit complète, on dit : (soubHAna Rabbiya l-^ADHIm) ce qui signifie :

    ” Il est exempt d’imperfection mon Seigneur, Lui est Qui est plus puissant et sait plus que tout autre.” trois fois. 6 – La quiétude (aT-Touma’nInah) dans ce pilier le temps de pouvoir dire (soubHAna l-LAh) : il s’agit de l’immobilisation simultanée de tous les os à leurs places en une seule fois, c’est-à-dire immobiliser les membres simultanément.

    7 – Le redressement (al-i3tidAl) qui consiste à se relever en position droite après l’inclination : c’est le retour de celui qui était en inclination à la position antérieure à l’inclination, qu’il prie debout ou autrement. Ceci est réalisé en se relevant en position debout si l’on faisait la prière debout et en se remettant assis si l’on faisait la prière assis.

    8 – La quiétude dans ce pilier. 9 – La prosternation (as-soujoud) par deux fois : en posant le front sur l’emplacement de sa prière, en posant aussi une partie des genoux, une partie du plat des mains et du plat des orteils et ceci conformément à sa parole, salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam : « أُمرتُ أن أَسجُدَ عَلَى سَبْعَةِ أعظُم : الجَبْهَة و اليَدَيْنِ و الرُّكبَتَيْن و القَدَمَينِ » (‘oumirtou an asjouda ^alA sab^ati ‘a^dhoum al-jabhatou wa l-yadayni wa r-roukbatayni wa ‘aTrAfi l-qadamayni) ce qui signifie : « J’ai reçu l’ordre de me prosterner sur sept parties : le front, les deux mains, les deux genoux et les extrémités des pieds ». Parmi ses conditions : a) appuyer le front de sorte qu’une cotonnade serait tassée si l’on se prosternait dessus et que les traces du tassement apparaîtraient sur la main. b) abaisser la tête de sorte que la partie inférieure du corps soit plus élevée que la partie supérieure.

    10 – La quiétude dans la prosternation 11 – La position assise entre les deux prosternations

    12 – La quiétude dans la position assise entre les deux prosternations. 13 – La dernière position assise : pour le dernier tachahhoud et ce qui vient après le tachahhoud c’est-à-dire l’invocation en faveur du Prophète, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam, (aS-SalAtou ^ala n-Nabiyy) puis le salAm -le salut rituel.

    14 – Le dernier tachahhoud : et il y a un minimum et une forme complète. Le minimum du tachahhoud, sans lequel la prière n’est pas valable est le suivant : « التَّحِيَّاتُ لله سَلاَمٌ عَلَيْكَ أَيُّها النَّبِيُّ و رَحْمَةُ الله و بَرَكاتُهُ سَلاَمٌ عَلَيْنَا وَ عَلَى عِبَادِ الله الصَّالِحِينَ أَشهَدُ أَن لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ الله » (at-taHiyyatou lil-LAh, salAmoun ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa raHmatou l-LAhi wa barakAtouh, salAmoun ^alaynâ wa ^alA ^ibAdi l-LAhi S-SAliHIn, ‘ach-hadou ‘an lA ‘ilAha ‘il-la l-LAh wa ‘anna MouHammadan-raçOUlou l-LAh) Quand au tachahhoud complet, c’est : « التَّحِيَّاتُ المُبارَكَاتُ الصَّلَوَاتُ الطَّيِّباتُ لله السَّلاَمُ عَلَيْكَ أَيُّها النَّبِيُّ و رَحْمَةُ الله و بَرَكاتُهُ السَّلاَمُ عَلَيْنَا وَ عَلَى عِبَادِ الله الصَّالِحِينَ أَشهَدُ أَن لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَ أَشْهَدُ وَ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ الله » (at-taHiyyatou l-moubarakAtou S-SalawAtou T-Tayyibatou lil-LAh, as-salAmou ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa raHmatou l-LAhi wa barakAtouh, as-salAmou ^alaynâ wa ^alA ^ibAdi l-LAhi S-SAliHIn, ‘ach-hadou ‘an lA ‘ilAha ‘il-la l-LAh wa ‘ach-hadou ‘anna MouHammadan-raçOUlou l-LAh) ce qui signifie : «les salutations, les œuvres qui prospèrent dans le bien, les prières et les œuvres méritoires appartiennent à ALLAh, que le salut de tout mal te soit accordé, ô Prophète, ainsi que la miséricorde de ALLAh et Ses bénédictions, que le salut nous soit accordé, ainsi qu’aux esclaves de ALLAh vertueux, je témoigne qu’il n’est de dieu que ALLAh et je témoigne que MouHammad est le messager de ALLAh ».

    Avertissement : Il s’est propagé chez certaines personnes que lorsque le Prophète, salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam, est arrivé au cours de son ascension à l’endroit où il a entendu la parole de ALLAh tabAraka wa ta^alA, il aurait dit : (at-taHiyyatou lil-LAh) et ALLAh aurait dit : (as-salAmou ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa raHmatou l-LAh). Cela n’est pas vrai car cette forme du tachahhoud n’a pas été rendue obligatoire cette nuit-là. Toutefois, certains menteurs rapportent cette histoire qui a connu une grande propagation, bien qu’elle soit attribuée mensongèrement à ALLAh. Il est donc un devoir de l’expliquer aux gens. 15 – L’invocation en faveur du Prophète, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam (aS-SalAtou ^ala n-Nabiyy) dont le minimum est : «الَّهُمَ صَلِّ عَلَى مُحَمَّد» (ALLâhouma Salli ^alA MouHammad) ce qui signifie : « Ô ALLAh, honore et élève davantage en degré MouHammad ». La façon la plus complète est de réciter toute l’invocation ‘IbrAhîmiyyah. 16 – Le salAm dont le minimum est de dire : «السَّلاَمُ عَلَيْكُم» (as-salAmou ^alaykoum) Parmi ses conditions, on prononce l’article défini (as-), ainsi, il ne suffit pas de dire (salAmou ^alaykoum). Quant au salAm complet, il est réalisé en ajoutant wa raHmatou l-LAh. D’autres ont choisi d’ajouter wa barakAtouh.

    Cela a été rapporter dans les Sounan de Abôu DAwôud dans le premier salAm. 17 – L’ordre : c’est-à-dire effectuer les piliers dans l’ordre, comme ils viennent d’être cités. Si on fait exprès d’abandonner l’ordre, comme par exemple si on se prosterne avant de faire l’inclination, la prière est annulée selon l’Unanimité en raison de son manque de sérieux. Cela concerne celui qui abandonne l’ordre délibérément. Si on le fait par inattention, alors qu’on revienne au pilier omis pour l’accomplir, sauf si on se trouve dans le pilier correspondant de la rak^ah suivante ou plus avancé encore, la rak^ah du pilier omis est complétée par ce pilier et on ne prend pas en compte ce qui a été fait par inattention après le pilier omis jusqu’au pilier correspondant de la rak^ah suivante. Si quelqu’un a abandonné l’ordre par inattention puis s’est rappelé de ce qu’il a omis:

    1 – soit il s’en rappelle avant d’avoir atteint le pilier correspondant de la rak^ah suivante ; 2 – soit il s’en rappelle alors qu’il a atteint le pilier correspondant de la rak^ah suivante ;

    3 – soit il s’en rappelle alors qu’il a dépassé le pilier correspondant de la rak^ah suivante. Le détail à propos de ces jugements est le suivant : 1 – Si on s’en rappelle avant d’avoir atteint le pilier correspondant au pilier omis, ce qu’on aura fait après le pilier omis ne sera pas pris en compte parce que cela n’a pas été fait à sa place. De sorte qu’on doit revenir immédiatement au pilier omis pour conserver l’ordre. Par exemple dans le cas où on était dans la première rak^ah, on a oublié l’inclination et on s’est prosterné directement après avoir fini la récitation de la FAtiHah, puis on s’est rappelé dans la prosternation qu’on a délaissé l’inclination, on se relève alors immédiatement et obligatoirement en position debout. Il n’est pas suffisant de se relever en position d’inclination. Puis, on accomplit l’inclination et on poursuit la prière. 2 – Si on s’en rappelle alors qu’on a déjà atteint le pilier correspondant au pilier omis dans la rak^ah suivante, ce qu’on est en train de faire complète la rak^ah et on ne prend pas en compte ce qui a été fait entre le pilier omis et ce qu’on est en train de faire. Par exemple, dans le cas où on a oublié l’inclination de la première rak^ah, puis on s’en est rappelé dans l’inclination de la deuxième rak^ah, on reste dans cette inclination considérant que c’est la première rak^ah et on poursuit la prière. 3 – Si on s’en rappelle alors qu’on a dépassé le pilier correspondant au pilier omis, la rak^ah a été complétée par ce qu’on vient de faire et on ne prend pas en compte ce qui a été fait entre les deux.

    Par exemple, dans le cas où on a oublié l’inclination de la première rak^ah, puis on s’est rappelé dans la prosternation de la troisième qu’on avait oublié l’inclination de la première rak^ah, on reste dans cette prosternation et on poursuit la prière, en considérant que cette rak^ah est la deuxième, car ce qui a été fait après le pilier omis jusqu’au pilier correspondant suivant n’est pas pris en compte. Par conséquent, ce qui a été fait entre l’inclination omise de la première rak^ah et l’inclination de la deuxième n’est pas pris en compte. Ce jugement concerne celui qui n’est pas ma’môum ; le ma’môum accomplit une rak^ah après le salâm de son imam. Remarque importante : le fait de douter dans cette question est considéré comme le fait de se rappeler. De sorte que si on s’incline puis on doute d’avoir récité la FAtiHah ou pas, ou bien si on se prosterne puis on doute de s’être incliné et remis debout ou pas, on doit immédiatement se relever en position debout et il n’est pas suffisant de se relever en position d’inclination. Quant à celui qui est encore debout et doute d’avoir récité la FAtiHah ou non dans cette même rak^ah, il ne lui est pas un devoir de la réciter immédiatement car il n’a pas encore quitté la position propre à cette récitation. Remarque sur l’explication des termes de la prière : (ALLâhou ‘akbar) : signifie ALLAh est plus puissant et sait plus que tout autre et non pas qu’Il est plus grand par les dimensions car ALLAh est exempt des dimensions. Il est valable de l’expliquer par l’expression (kabIr) car la parole (ALLâhou ‘akbar) est synonyme de (ALLâhou kabIr). (soubHAna l-LAh) : signifie que ALLAh est exempt de toute imperfection et de tout défaut, tels que l’incapacité, la faiblesse, l’ignorance, la peur, le changement, la position assise, l’établissement et ce qui est de cet ordre des caractéristiques des humains. (soubHAna Rabbiya l-A3lA) : cela signifie : j’exempte de tout imperfection mon Seigneur Qui est plus élevé en degré que tous ceux qui ont un degré, d’une élévation en degré et non pas d’une élévation par la localisation, l’endroit et la distance. Remarque : Il est valable aussi dans le tachahhoud de réciter l’autre version rapporté de notre mâtre ^Oumar ibnou l-KhaTTâb : Livre Al-MouTTâ’ de l’imam Mâlik p 81 chapitre du tachahhoud. Il a dit : YaHyâ m’a transmis d’après mâlik, d’après ibnou Chihâb d’après ^ourwah ibn az-Zoubayr d’après ^Abdou r-RaHmân ibn ^Abdi l-Qâriyy qu’il a entendu ^Oumar ibnou l-khaTTâb alors qu’il était sur le minbar (chair), il enseignait aux gens at-tachahhoud, il disait : dites : التَّحِيَّاتُ لِلَّهِ الزَّاكِيَاتُ لِلَّهِ الطَّيِّبَاتُ الصَّلَوَاتُ لِلَّهِ السَّلَامُ عَلَيْكَ أَيُّهَا النَّبِيُّ وَرَحْمَةُ اللَّهِ وَبَرَكَاتُهُ السَّلَامُ عَلَيْنَا وَعَلَى عِبَادِ اللَّهِ الصَّالِحِينَ أَشْهَدُ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ at-taHiyyâtou li l-Lâh az-zâkiyâtou li l-Lâh aT-Tayyibâtou S-Salwâtou li l-Lâh as-salâmou ^alayka ‘ayyouha n-nabiyyou wa raHmatou l-Lâhi wa barakâtouh as-salâmou ^alaynâ wa ^alâ ^ibâdi l-Lâhi S-SâliHîn ‘ach-hadou ‘an lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh wa ‘ach-hadou ‘anna MouHammadan ^abdouhou wa raçôulouh

     

     

     

     

    Les Piliers de la Prière

     


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  • Les musulmans sunnites, majoritaires en Syrie, commencent à être victimes d'une politique de "nettoyage ethnique" menée par les forces du président Bachar al Assad, a déclaré aujourd'hui à Reuters Waël Abou Faour, ministre libanais des Affaires sociales.

    Cette politique, a-t-il ajouté, consiste à forcer les populations sunnites syriennes installées non loin de la frontière du Liban à chercher refuge dans ce pays. Le président Assad appartient à la communauté alaouite, une branche du chiisme. Assad "cherche à déplacer tous les sunnites au Liban et nous nous attendons donc à recevoir encore plus de personnes déplacées", a dit le ministre libanais. "Au début, on a eu affaire à des gens qui fuyaient les combats et cherchaient refuge au Liban. Ce à quoi nous assistons maintenant est tout à fait différent: c'est le déplacement organisé de la population syrienne selon des critères religieux et politiques", a expliqué Waël Abou Faour.

     

     


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  • Les forces israéliennes continuent leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens occupés (TPO). Durant cette semaine du 13 au 19 juin 2013 : les forces israéliennes ont continué de tirer sur les civils palestiniens dans les zones frontalières de la bande de Gaza : un agriculteur palestinien a été blessé dans l’est de la bande de Gaza centrale ; les forces israéliennes ont continué d’user d’une force excessive contre les manifestants non violents en Cisjordanie : 2 manifestants ont été blessés durant la manifestation pacifique de Bil’in, à l’ouest de Ramallah ; un civil a été blessé et 3 véhicules brûlés durant la manifestation du « retour aux villages détruits » à Ramallah ; les forces israéliennes ont conduit 82 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie : 32 civils palestiniens, dont 3 enfants, ont été arrêtés ; 4 civils ont été arrêtés dans la bande de Gaza alors qu’ils tentaient de passer la frontière vers Israël ; les forces israéliennes ont harcelé une famille du camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron, et gravement agressé un jeune homme, handicapé mental ; Israël a maintenu un bouclage total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur : les forces israéliennes ont monté des dizaines de checkpoints en Cisjordanie ; 6 civils palestiniens, dont 4 enfants, ont été arrêtés sur les checkpoints en Cisjordanie ; les forces israéliennes ont torturé un jeune homme du camp de réfugiés d’al-Aroub, avant de l’abandonner au carrefour de Kfar Etzion, au sud de Bethléhem ; la marine de guerre israélienne a continué de tirer sur les pêcheurs palestiniens dans la mer de Gaza : elle a ouvert le feu sur des bateaux de pêche palestiniens au large de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza centrale ; Les forces israéliennes ont maintenu leur soutien à la colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens ont continué leurs agressions contre les civils et les biens palestiniens : environ 300 oliviers ont été brûlés à Fara’ta et Imatin, villages à l’est de Qalqilya ; les colons ont continué leurs agressions contre les civils et les biens palestiniens. Tirs Durant la période concernée, les Israéliens ont blessé 4 civils palestiniens : 3 en Cisjordanie et le 4e dans la bande de Gaza. En Cisjordanie, les Israéliens ont continué d’user systématiquement d’une force démesurée contre les manifestations non violentes organisées par des militants palestiniens, israéliens et internationaux, contre la construction du mur d’annexion et la colonisation en Cisjordanie.

    Résultat : 2 civils ont été blessés lors de la manifestation de Bil’in. Le 15 juin, des centaines de Palestiniens et de militants internationaux ont organisé une manifestation non violente sur le thème « Pont du retour » vers les villages évacués d’al-Latroun (Amwas, Beit Nouba et Yalou), détruits par les Israéliens en 1967. L’armée a utilisé la force pour interdire l’accès aux manifestants à ces villages. Un civil de 20 ans a été blessé par une balle dans la poitrine, un car et deux autres véhicules civils ont été brûlés. Dans le bande de Gaza, le jeudi 13 juin, à environ 06h00, les forces israéliennes stationnées le long de la frontière, à l’est du village de Abassan, à l’est de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, ont ouvert le feu sur la zone d’al-Sanati, au nord-est du village. En conséquence, des dégâts partiels ont été causés à une maison appartenant à la famille de Mohammed Hussein Abu Salah (33), tandis que sa femme, qui est enceinte, et les enfants ont pris peur. Le vendredi, 14 Juin, à environ 19h00, les forces israéliennes positionnées le long de la frontière, à l’est de la vallée al-Salqa, au sud-est de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, ont ouvert le feu sur des terres agricoles. En conséquence, Omar Abu Gayad mohareb (47), un agriculteur, a été blessé par une balle à la cuisse droite alors qu’il irriguait sa terre à environ 400 mètres de la frontière. Il a été transporté par un véhicule civil dans le village et ensuite par une ambulance à l’hôpital al-Aqsa Martyrs à Deir al-Balah. Il a été admis à la salle d’opération.

    Sa blessure a été décrite comme modérée. Dans son témoignage devant l’enquêteur du PCHR, Abou mohareb dit : "A environ 19h00, le vendredi 14 Juin 2013, j’ irriguais mes cultures de courge sur mon terrain à Wadi al-Salqa, à 400 mètres de la clôture. J’ai entendu des coups de feu provenant du poste israélien de" Kissufim "qui est à 400 mètres de ma terre. J’ ai soudain senti quelque chose me frapper dans la cuisse droite et c’était douloureux. Je me suis précipité à 50 mètres vers l’ouest et suis tombé. J’ai réalisé que j’étais blessé. J’ai crié demandant à mes fils de m’aider. Mon frère Jamal (42) et mon cousin Hammad Abu Muhareb (22) sont venus à l’aide. Quand ils ont vu des saignements, ils m’ont transporté sur un véhicule et sont partis. Une ambulance nous a rencontrés sur le chemin de l’hôpital et m’a emmené à al-Aqsa Martyrs hôpital de Deir al-Balah. j’ai été admis à la salle d’opération. Ma blessure a été décrite comme modéré. J’ai encore des éclats d’obus dans la cuisse. j’ai été libéré le dimanche 16 Juin 2013. " Le samedi 16 juin, les forces israéliennes stationnées le long de la frontière dans la région de "Kisuvim", à l’est de la vallée al-Salqa, à l’est de Deir al-Balah, arrêtent 4 civils qui tentaient de franchir la frontière avec Israël : Khaled Nasser Abu Muhareb (21) ; Walid Khaled Abu Muhareb (18) ; Hamzah Abu Salamah Swaiween (20), et Salman Abu Msallam Swaiween (18). tous de la vallée al-Salqa. Nasser Abu Gayyad Muhareb (45), le père de Khaled, a déclaré que, vers 22h il a entendu des coups de feu et vu des bombes flash dans le ciel près de "Kissufim" qui est à plus de 1000 mètres de sa maison. Il a demandé des nouvelles de son fils Khaled. Les résidents de la région lui ont dit qu’ils l’ont vu avec 3 autres proches de la frontière. Les parents des autres personnes arrêtées étaient également à la recherche de leurs fils . On leur a dit que leurs fils se dirigeaient vers la frontière, que les forces israéliennes avaient ouvert le feu et qu’ils avaient été arrêtés. Le mardi 18 Juin, à environ 18h30, des canonnières israéliennes ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche qui ont étaient à la voile à moins de 4 miles nautiques au large de Deir al-Balah. En conséquence, les pêcheurs ont été contraints de rentrer à terre craignant l’arrestation ou les blessures. Incursions 82 incursions israéliennes dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie, ont lieu cette semaine, au cours desquelles au moins 32 Palestiniens, dont 3 enfants, ont été arrêtés. Jeudi 13 juin 1 h, incursion israélienne dans Awarta, au sud-est de Naplouse ; patrouilles dans les rues, raids sur des maisons, et arrestations de 4 civils dont 2 frères : Mohammed Fawwaz Awwad, 22 ans ; Omar Yusef Awwad, 21 ans ; son frère Lo’ay, 23 ans, et Mohammed Walid Qawariq, 21 ans. Dans les mêmes moments, incursion dans Doura, au sud-ouest d’Hébron : raid sur la maison familiale de Hussein Mostafa Amr, 60 ans, qui est arrêté ; dans Beit Ummar, au nord d’Hébron, raid sur la maison familiale de Ra’ed Ahmed Adi, 40 ans, lui aussi arrêté. 1 h 30, incursion dans al-Daheriya, au sud d’Hébron.

    L’occupant patrouille dans les rues et se déploie entre les maisons. Il fracasse les portes de deux boutiques appartenant à Khalil Reba’ et Yuser al-Battat. Vers 3 h, l’occupant fait deux raids sur les maisons de Saif Hashem Qaisiya, et de Mohammed Ayed Abu Sharekh. 2 h, incursion dans Kharsa, village au sud de Doura : patrouilles et raids sur deux maisons où l’occupant arrête Omar Yassir Atbeish, 21 ans, et Suhaib Ibrahim al-Sabbar, 23 ans. Des jeunes garçons se rassemblent et lancent des pierres sur les soldats israéliens qui répliquent en lançant des bombes sonores, des lacrymogènes. Un salon de coiffure appartenant à Wesam Hantash va brûler après qu’une bombe soit tombée à l’intérieur. En outre, nombre d’enfants suffoquent sous les lacrymogènes. Dans les mêmes moments, incursion dans Jénine. 2 h 30, dans Budrus, à l’ouest de Ramallah avec patrouilles, raids sur des maisons et arrestations de Mos’ab Sami Awad, 21 ans, et Yusef Mohammed Shaheen, 20 ans. En plus, 7 civils sont convoqués devant les Renseignements israéliens au centre de détention d’Ofer : Mohammed Ahmed Morrar, 53 ans ; Asem Mohammed Morrar, 24 ans ; Sami Mostafa Awad, 52 ans ; Mostafa Sami Awad, 28 ans ; Belal Sami Awad, 52 ans ; Hatem Rashid Rashid, 18 ans, et Mohammed Rashid Rashid, 21 ans. 3 h, incursion dans le secteur de Zaif, à l’est de Yatta, avec patrouilles dans les rues et des raids sur 3 maisons et 3 arrestations : Jebril Mousa ‘Amer ; Alaa Mohammed Ghaith, et Mohanned Fawzi Morr. 4 h, dans le secteur de Ruq’a, à l’ouest de Yatta, avec raid sur la maison de Gabriel Mousa al-‘Emour, qui est arrêté ; dans Kofur Qoud, à l’ouest de Jénine. 10 h, incursion dans Arraba, au sud-ouest de Jénine. 10 h 30, dans Karbatha al-Musbah, au sud-ouest de Ramallah. 11 h, dans al-Tabaqa, dans le sud de Doura, avec l’arrestation d’Anas Nasser Abu Atwan, 22 ans, qui est conduit vers une destination inconnue. 20 h, dans Imraihiya, au sud-ouest de Jénine. 22 h 45, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où les soldats vont interpeller plusieurs civils dans les rues et les interroger sur la situation, avant de les relâcher. Vendredi 14 juin 1 h, incursion dans Taramah, au sud-est de Doura, avec un raid sur la maison de Ghannam. 1 h 30, dans Jéricho. 1 h 55, dans Kofur Qaddoum, au nord-est de Qalqilya. 2 h, dans le quartier d’al-Majour, au sud-ouest d’Hébron. 4 h, dans Qabatiya, au sud de Jénine, avec un raid sur la maison de Belal Mostafa Kmail, 24 ans, qui est arrêté. 5 h 30, dans Deir al-Sudan, au nord de Ramallah. 9 h 30, dans Fasayel, au nord de Jéricho. 11 h 30, dans Beit ‘Our al-Tahta, au sud-ouest de Ramallah ; dans le secteur d’Ein Ayoub, à l’ouest de Ras Karkar, au nord-ouest de Ramallah. 12 h 10, dans Kofur Qaddoum, pour la deuxième fois en quelques heures. 17 h, dans Doura, où des jeunes vont se regrouper pour lancer des pierres sur l’occupant qui va répliquer. Des dizaines de civils suffoquent sous les lacrymogènes. 17 h 30, dans Kharsa et al-Tabaqa, au sud-ouest d’Hébron. Les soldats se postent aux entrées des villages jusqu’au lendemain et ils reviennent alors à al-Tabaqa, pour un raid sur la maison de Wasef Abeul Jalil al-Raj’i, 37 ans, et se postent sur la terrasse de la maison. Ils regroupent les habitants de la maison dans une pièce unique. Un peu plus tard, ils se retirent. 18 h, dans le camp de réfugiés d’al-Fawwar, au sud d’Hébron ; dans Marj Na’jah, au nord de Jéricho. 19 h également, incursion dans de nombreux villages à l’ouest de Doura. Les Israéliens patrouillent dans les rues, font pression sur des habitants. Ils lancent des bombes sonores et des grenades lacrymogènes dans Deir Samet. Nombre de civils suffoquent sous les gaz. Dans le même temps, incursion dans le quartier de Kreisah, dans le nord de Doura, où des jeunes vont lancer des pierres sur l’occupant qui réplique. 20 h 30, dans Beitin, au nord-est de Ramallah. Samedi 15 juin Minuit trente, incursion dans Nil’in, à l’ouest de Ramallah. 1 h, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya. 20 h 45, dans Azzoun à nouveau. Dimanche 16 juin Minuit quarante-cinq, incursion dans Kofur al-Deek, à l’ouest de Salfit, où les soldats convoquent Mohammed Rateb al-Deek, 28 ans, devant les Renseignements israéliens. 1 h, dans al-Zawiya, à l’ouest de Salfit ; dans Hébron, où les soldats se postent dans le quartier sud et investissent le domicile de Rami Mostafa al-Haimouni, 30 ans. Puis sur un magasin d’accessoires pour ordinateur, appartenant à al-Haimouni. Les Israéliens fracassent certains matériels et confisquent les autres. Et ils arrêtent al-Haimouni. Il faut indiquer que tous les meubles dans la maison d’al-Haimouni ont été saccagés. Dans le même temps, incursion dans Hajjah, à l’est de Qalqilya. 3 h, dans Shweika, périphérie nord de Tulkarem. 7 h, dans Tulkarem. 9 h 30, dans al-Yamoun, au nord-ouest de Jénine. 10 h, dans Ertah, au sud de Tulkarem ; dans Hajjah, à l’est de Qalqilya. 11 h, dans Karbatha Bani Hareth, à l’ouest de Ramallah. 11 h 05, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya. 17 h, dans Barqa, au nord-est de Ramallah. 18 h, dans Bruqin, à l’ouest de Jénine. 22 h, dans l’est de Baqa, au nord de Tulkarem ; Toujours 22 h, incursion dans al-‘Arqa, à l’ouest de Jénine ; dans al-Jalamah, au nord de Jénine. 23 h, dans Zaita, au nord de Tulkarem ; dans Beit Qad, à l’est de Jénine, où l’occupant interpelle des passants pour les interroger sur la situation politique en Cisjordanie ; dans Maythaloun, au sud de Jénine ; dans Faqou’a, au nord-est de Jénine. 23 h 30, dans Mazra’ah, au nord-ouest de Ramallah. 23 h 45, dans al-Jdaidah, au sud de Jénine. Lundi 17 juin Minuit et quart, incursion dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqilya, où les soldats tirent des fusées éclairantes dans les rues, avant de se retirer vers minuit quarante-cinq. Minuit trente, incursion dans Tulkarem, où des jeunes se rassemblent et lancent des pierres sur l’occupant, qui réplique ; dans Siris, au sud de Jénine ; dans Deir Abu Da’if, au sud-est de Jénine. 23 h, dans Rafat, à l’ouest de Salfit. 23 h 30, dans al-Jabriyat, près du camp de réfugiés de Jénine. Mardi 18 juin Minuit trente-cinq, incursion dans Qalqilya, repli vers 4 h. 2 h, dans Beit Ummar, au nord d’Hébron. 2 h 45, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, avec un raid sur la maison d’Abdul Salam Basem Hussein, 20 ans, qui est arrêté. 3 h, dans Beit al-Roush, à l’ouest de Douora, avec un raid sur le domicile d’Amr, au cours duquel Ahmed Amr, 25 ans, et Saher Amr, 15 ans, sont arrêtés. 3 h 25, dans al-Mudawar, au sud de Qalqilya, avec un raid sur la maison d’Anas Hosam Ghuraba, 19 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue. 3 h 30, dans al-Khader, au sud de Bethléhem, avec un raid sur la maison de Mohammed Abdul Karim Salah, 24 ans, qui est arrêté.

    4 h 20, dans Marah Rabah, au sud de Bethléhem, et un raid sur la maison d’Ali Mahmoud al-Sheikh, 29 ans, qui est arrêté. 20 h 30, dans Jaba’, au sud de Jénine. 21 h, dans Baqa, au nord de Tulkarem ; dans ‘Allar, au nord-est de Tulkarem. 11 h 30, dans Deir Abu Da’if, au sud-est de Jénine. 12 h 30, dans Jénine. 23 h, incursion dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron ; dans al-Daheriya, au sud d’Hébron. Mercredi 19 juin Tôt le matin, les Israéliens entrent dans Arraba, au sud-ouest de Jénine, patrouillent dans les rues, s’en prennent à la maison familiale de Kamal Mazen Bustah, 33 ans, et interrogent ses habitants. Puis ils investissent la maison de la famille de Baker Mohammed Abu Ebeid, 25 ans, même opération. 2 h, dans Jénine, avec un raid sur la maison de Mo’taz Awni Abu Alya, 20 ans, qui est arrêté. Puis un raid sur celle de Mohammed Akram al-Sabe’, 21 ans, lui aussi arrêté. Puis les Israéliens opèrent sur de nombreux magasins pour les fouiller, dans la zone industrielle. 2 h 30, dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron, avec un raid sur la maison de Helmi Mohammed Abu Ghazi, où ils enferment toutes les personnes dans une pièce avant de les agresser. La grande porte de la maison de son fils, Mohammed, 34 ans, est brisée par les soldats. Ils agressent à coups de massues Adam, 20 ans, fils d’Abu Ghazi, qui souffre d’une maladie mentale, et ce, sous les yeux de sa famille. Ils le conduisent ensuite vers un de leurs véhicules. En outre, ils arrêtent 4 civils, dont 2 enfants : Ezz al-Din Abu Sham’ah, 16 ans ; Ashraf Jawabrah, 16 ans ; Ammar al-Jundi, 20 ans, et Mohammed al-Daghaghma, 20 ans. Témoignage du père d’Adam au PCHR : « Vers 3 h du matin, le mercredi 19 juin 2013, environ 8 soldats israéliens investissent notre maison de 3 étages, dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron. Ils forcent d’abord l’appartement de mon fils Mohammed. Ils entrent dans sa chambre où il est avec son épouse, sa fille de 8 ans, Ro’a, et les interrogent. Les soldats montent ensuite au deuxième étage où ils gardent tous les membres de ma famille dans une pièce unique. Les soldats n’arrêtent pas de vociférer et pointent leurs fusils sur nous. Un soldat ordonne à un de mes fils de montrer les cartes d’identité de la famille. Il garde celle d’Adam avec lui et nous dit qu’il est arrêté, malgré sa maladie mentale. Adam s’accroche à sa mère et crie « je ne veux pas aller avec vous ». Un soldat lui donne un coup de poing en pleine figure et pousse sa mère, 54 ans, à terre. Quand son frère, Ibrahim, tente d’aider Adam, disant au soldat qu’il souffre d’un problème mental, le soldat le frappe à son tour et conduit Adam hors de la maison. Quatre soldats l’agressent alors durement à coups de massues. Ils le poussent sur environ 10 mètres à l’écart de la maison, où Adam appelle, « Maman, maman ! ». Les soldats lui redonnent des coups de massue puis l’emmènent vers un véhicule israélien ». 3 h, incursion dans Anin, au nord-ouest de Jénine, avec un raid sur la maison d’Ali Mohammed Yassin, 20 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue. Restrictions aux mouvements des Palestiniens Israël maintient un bouclage serré sur les TPO, imposant des restrictions graves sur les déplacements des Palestiniens, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est occupée. Bande de Gaza Le blocus illégal imposé par les Israéliens de la bande de Gaza, blocus fortement hermétique depuis juin 2007, a un impact désastreux sur la situation humanitaire et économique dans la bande de Gaza. Le blocus illégal ne fait pas que causer une crise humanitaire, mais aussi une crise des droits humains et de la dignité humaine pour la population gazouie. Les mesures récemment annoncées pour desserrer le blocus restent vagues, purement cosmétiques et ne règlent en rien les causes profondes des crises ; celles-ci ne peuvent être solutionnées que par une levée immédiate et totale du blocus, notamment par l’annulation de l’interdiction d’entrer et sortir de la bande de Gaza et l’interdiction d’exporter. Les Palestiniens dans Gaza ne peuvent supporter plus longtemps ces pénuries de nourritures, et aussi longtemps que le blocus se poursuivra, ils resteront économiquement dépendants, incapables de prendre soin d’eux-mêmes, et isolés sur le plan social, culturel et universitaire du reste du monde. Depuis environ un an, les forces israéliennes ont permis à des familles de détenus palestiniens de rendre visite à leurs fils dans les prisons israéliennes compte tenu des conditions particulières et injustes qui leur sont imposées après plus de 5 ans de privation totale de visite en violation du droit international humanitaire. Cisjordanie Les checkpoints indiqués ci-dessous sont retirés après leur installation. Ramallah : jeudi 13 juin, 18 h 30, les Israéliens reprennent position à l’entrée de Beit ‘Aor al-Tahta, au sud-ouest de Ramallah ; vendredi 14 juin, 10 h 30, les Israéliens montent un checkpoint à l’entrée d’al-Nabi Saleh, au nord-ouest ; vers 19 h 30, un autre à l’entrée de Beit Loqaya, au sud-ouest ; dimanche 16 juin, autre checkpoint à l’entrée nord de Beit Loqaya, au sud-ouest ; lundi 17 juin, 22 h 30, un autre sous le pont d’‘Ein Yabroud, au nord-est. Hébron : vendredi 14 juin, 18 h, les Israéliens posent un checkpoint à l’entrée d’Ezna, à l’ouest d’Hébron ; 18 h 30, ils en posent un autre à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Fawwar, au sud, et ferment l’entrée du camp, entrée qui relie le camp à la route de contournement n° 60, avec une porte métallique, empêchant les gens de passer (ils enlèvent le checkpoint vers 23 h 30) ; 19 h 30, pose d’un checkpoint aux entrées de Dura, à l’ouest des villages d’al-Koum, Deir Samet, Beit ‘Awwa, al-Majd et Tarousa, (le lendemain tôt le matin, tous ces checkpoints sont retirés) ; 20 h, autre checkpoint sur la route de Senjar, entre Dura et Hébron, où l’occupant se déploie le long de la route et empêche les gens de circuler (vers 11 h le lendemain, le checkpoint est retiré mais les gens sont forcés de prendre des déviations accidentées pour rentrer chez eux) ; toujours vers 20 h, pose d’un checkpoint à l’entrée de Kharsa, au sud de Dura, où l’occupant interpelle nombre de civils, près d’al-Hejaz, les retenant quelques heures avant de les relâcher. samedi 15 juin, 7 h 30, pose d’un checkpoint dans le secteur d’al-Hawawer à l’entrée de Halhoul, qui conduit à la route de contournement n° 60, au nord d’Hébron ; 8 h, autre check-point sur la route entre Hébron et Joret Buhlos ; 10 h, même checkpoint sur la route entre Sanjar et Hébron. Qalqilya : dimanche 16 juin, 8 h, pose d’un checkpoint à l’entrée d’‘Azzoun, à l’est de Qalqilya ; 8 h 25, un autre au carrefour de Jeet, au nord ; 16 h 25, ce dernier checkpoint est rétabli.

    Tulkarem : jeudi 13 juin, 9 h, les Israéliens postés au checkpoint d’‘Inab, sur la route entre Tulkarem et Naplouse, durcissent pendant quelques temps les restrictions aux déplacements des Palestiniens ; 11 h, pose d’un checkpoint sur la route entre ‘Ezbet Shofah et Shofah, au sud-est de Tulkarem ; lundi 17 juin, 20 h 30, pose d’un checkpoint sur la route principale entre Tulkarem et Naplouse, près du carrefour de Bal’aa, à l’est de Tulkarem. mardi 18 juin, 7 h 30, autre checkpoint sur la route entre Tulkarem et Qalqilya, près de l’entrée est de Jubarah ; 11 h 30, un autre à l’entrée de Qofein, au nord. Jénine : jeudi 13 juin, 17 h, pose d’un checkpoint sur la grande route entre Jénine et Tulkarem et Naplouse, près du carrefour d’‘Arrabah, au sud de Jénine. lundi 17 juin, autre checkpoint sur la grande route qui relie Jénine à Tulkarem et Naplouse, près de l’entrée de Qabatia, au sud de Jénine. mardi 18 juin, 11 h 30, nouveau checkpoint sur la route entre Jénine et Tulkarem et Naplouse, au carrefour de Jab’a, au sud. Jéricho : jeudi 13 juin, 11 h, pose d’un checkpoint sur la route d’al-Mo’arajat, entre Jéricho et Ramallah. vendredi 14 juin, 9 h, autre checkpoint à l’entrée d’al-Zbeidat, au nord ; 17 h, un autre à l’entrée sud de Jéricho ; 19 h 30, un autre à l’entrée de Marj Na’ajah, au nord. dimanche 16 juin, 9 h 30, autre checkpoint à al-Fasayel, au nord de Jéricho. Arrestations sur les checkpoints militaires Dimanche 16 juin, 21 h 10, les Israéliens stationnant dans la zone entre le camp de réfugiés d’Aïda, au nord de Bethléhem, et Har Jilo, au nord-ouest de la ville, arrêtent 4 enfants du camp d’Aïda. Les Israéliens prétendent que les 4 enfants ont essayé d’attaquer un policier palestinien dans le secteur. Les enfants arrêtés sont : Muhanned Ibrahim Abu Sorour, 17 ans ; Sorour Mohammed Abu Sorour, 16 ans ; ‘Ali Mahmoud Abu Sorour, 16 ans, et Ihab Faris Hamdan, 16 ans. Lundi 17 juin, dans la soirée, les Israéliens postés au passage international d’al-Karamah, entre la Cisjordanie et la Jordanie, arrêtent Ibrahim Hamzah Fayez Saba’anah, 22 ans, étudiant à l’université ouverte d’al-Quds, de retour de Jordanie. Il est transféré vers une destination inconnue. Mardi 18 juin, 10 h 30, les Israéliens stationnés près du tribunal militaire de Salem, au nord-ouest de Jénine, arrêtent Ahmed Mahmoud Soboh, 20 ans de Borqin, village à l’ouest de la ville, alors qu’il se trouve au tribunal pour assister à une audience de l’un de ses amis. Il est conduit vers une destination inconnue. Samedi 15 juin, 22 h 30, les Israéliens postés au mirador, près de l’entrée du camp de réfugiés d’al-‘Arroub, entrée qui mène à la route de contournement n° 60, interpellent plusieurs Palestiniens. Les soldats arrêtent Salamah Khaled al-Jondi, 20 ans, et le conduisent au centre détention de la colonie Ghosh ‘Atzyon, au sud de Bethléhem. Après plusieurs heures de détention, et avoir été durement frappé, Al-Jondi est relâché et convoqué devant les services de Renseignements israéliens dans ce centre. Dans son témoignage au PCHR, il déclare : « Le 15 juin 2013, je me dirigeais avec un ami, Ibrahim, vers un taxi sur la route principale pour accompagner quelques amis au mariage de notre ami et dont ils ne connaissaient pas l’endroit. Quand nous sommes arrivés à l’entrée du camp, près du mirador, un soldat israélien nous a appelés et nous a demandé nos cartes d’identité. Il est venu alors pour me dire de l’accompagner pendant quelques heures. Il m’a menotté les mains derrière le dos, attaché les pieds avec des liens en plastique, et m’a mis un bandeau sur les yeux pour me conduire au mirador.

    J’étais indigné de mon arrestation et j’ai voulu en demander la raison. Un soldat m’a frappé durement dans la poitrine avec la crosse de son fusil et m’a conduit vers une jeep de l’armée. Il m’a jeté violemment sur le plancher de la jeep et un autre soldat m’a frappé le front contre le plancher. Ils m’ont conduit vers un camp militaire, près de l’entrée sud-ouest du camp d’al-‘Arroub, et ils ont commencé à me donner dans les jambes des coups de pied et de crosses de fusil. Je me suis évanoui après un coup très dur sur la tête. Quand j’ai repris connaissance, j’ai vu les soldats qui me jetaient de l’eau et du Coca sur ma figure. J’ai eu une nausée et j’ai senti de sérieuses douleurs dans mon épaule gauche, puis j’ai vomi. Alors ils m’ont poussé dans la jeep, en continuant leurs coups de pied et leurs insultes. Puis ils m’ont jeté hors de la jeep, avec ma carte d’identité, et une convocation devant les Renseignements après m’avoir détaché et ôté le bandeau des yeux. J’avais mal sur tout le corps, et je n’étais pas complètement conscient. A ce moment, j’ai reçu un appel de ma mère et je lui ai dit que les soldats m’avaient laissé au carrefour de Kfar ‘Atzyon et que je ne pouvais pas me tenir debout et donc rentrer à la maison. Des parents et amis sont alors venus et m’ont emmené à l’hôpital gouvernemental d’Hébron, où les médecins m’ont fait passer des tests et des radios qui ont montré des contusions sur tout mon corps et une fracture de l’épaule gauche. Vers 3 h, je suis sorti de l’hôpital et j’ai pris des analgésiques pour dissiper la douleur. Je n’ai pas répondu à la convocation devant les Renseignements le 16 juin, vu mon triste état de santé ». Activités de colonisation et agressions des colons contre les civils palestiniens et leurs biens Attaques portées par les colons Samedi 15 juin, 15 h 30, un groupe de colons, venant de la colonie Havat Gilad, montée sur des terres palestiniennes de Fara’ta et Imatin, villages au nord-est de Qalqilya, met le feu à 50 dunums d’oliveraie. 300 oliviers appartenant à Ahmed Abdul Aziz Taweel, de Fara’ta, et aux héritiers d’Abdul Hafiz Sawwan, d’Imatin, sont endommagés. La colonie est à environ 500 mètres de l’oliveraie attaquée, et les Palestiniens sont interdits d’accès à ces terres sans une autorisation des Israéliens. Haytham Sawwan, responsable du conseil du village d’Imatin, a déclaré au PCHR : « Vers 15 h 30, ce samedi 15 juin, j’ai reçu un appel téléphonique de personnes qui avaient vu de la fumée monter d’une montagne voisine. Nous nous sommes précipités là-bas, et nous avons vu un énorme incendie à flanc de montagne. Des pompiers nous accompagnaient. Cependant les colons ne nous ont pas autorisés à étendre le feu, et c’est pour cela que tous les arbres ont brûlé avant que nous puissions faire quoi que ce soit pour arrêter l’incendie. Nous étions seulement cinq personnes alors que les colons étaient plus de trente. Les habitants des deux villages sont arrivés plus tard, après que toute la montagne ait brûlé.

    Alors qu’on essayait d’éteindre le feu, un affrontement s’est déclenché entre les Palestiniens et les colons qui lançaient des pierres sur les Palestiniens. Sedqi Abdul Hafiz Sawwan, 54 ans, a été touché par une pierre à la tête. Il a été emmené à l’hôpital pour y être soignée. Les colons ont continué leurs jets de pierres jusqu’à ce que les forces israéliennes arrivent et les dispersent. » Dimanche 16 juin, 7 h, un groupe de colons de la colonie Carmiel, qui s’est montée sur des terres privées palestiniennes à l’est de Yatta, pénètre sur les terres dans les environs de Kherbat Um al-Khair et le ratisse. Des colons commencent à planter des oliviers sur les terres de la famille Hathaleen, prélude à leur confiscation. Un groupe d’agriculteurs palestiniens de la famille se rassemble pour arrêter les colons, un accrochage commence entre certains agriculteurs et les colons israéliens qui se mettent à lancer des pierres sur les Palestiniens. Dans le même temps, des soldats et policiers israéliens arrivent sur les terres, déclarent le secteur "Zone militaire fermée" et interdisent aux Palestiniens d’y venir. Avant de se retirer, les soldats israéliens arrêtent Suliman Eid Yamin al-Hathaleen, 72 ans, après que les colons l’aient accusé d’avoir essayé de les agresser. Nous nous rendons au poste de police dans la colonie de Kiryat Arba, dans l’est d’Hébron, pour l’enquête. Dans son témoignage au PCHR, Khalil al-Hathaleen déclare que plusieurs colons ont attaqué les maisons des Hathaleen, celles qui sont près de la clôture de sécurité de la colonie Carmiel, avec des pierres et en les insultant, sous la protection de l’armée et de la police israéliennes et qui n’ont donc rien fait pour les arrêter. Il doit être indiqué que les forces israéliennes ont déjà agressé les agriculteurs et les bergers de la famille Hathaleen et leur ont interdit de pénétrer sur leurs terres dans le secteur de Kherbart Um al-Khair, au motif que ces terres sont confisquées, alors que tout le secteur connait une expansion de la colonie, au détriment des terres palestiniennes. Mardi 18 juin, 8 h, un groupe de colons de la colonie Susya, établie sur les terres palestiniennes dans l’est de Yatta, laisse leurs gros chiens attaquer les agriculteurs et bergers de la famille Ghaith, alors que ceux-ci travaillent sur leurs terres entre Yatta et al-Samou. Dans son témoignage au PCHR, Izz Ghaith indique que la partie de leur terre qui est située dans la zone de Harybat al-Nabi est estimée à 1000 dunums (100 ha), et qu’elle est utilisée comme pâturage naturel. Il ajoute que la famille possède les titres de propriété du Département de la Terre (Autorité nationale palestinienne). Les colons ont continué leurs attaques contre les agriculteurs et les bergers, il souligne que l’un des colons avait amené ses moutons sur les cultures afin d’en raser les récoltes. Il doit être indiqué que les autorités israéliennes ont verbalement notifié à la famille Ghaith d’enlever leurs étables à mouton qu’elle a monté sur sa terre.

    Rapport sur les violations israéliennes des droits humains du 13 au 19 juin 2013

     


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  • Le musulman croit en tous les Prophètes de Dieu (Allah).

    Ils sont véridiques et sont venus avec la croyance de l’Islam. Le premier Prophète est notre maître Adam (‘Adam) عَلَيْهِ السَّلاَم et le dernier d’entre eux est notre maître Mouhammad . Le Prophète Mouhammad a dit : أفضل ما قلت أنا و النّبيّون من قبلي لا إله إلا الله (Afdalou ma qoultou ‘ana wa n-Nabiyyouna min qabli la 'Ilaha illa l-Lah) Ce qui signifie : « La meilleure parole que j'ai dite, moi et les Prophètes qui m'ont précédé, c'est : (la 'ilaha 'il-la l-Lah) Il n'est de dieu que Allah.» Rapporté par Al-Boukhariyy.

    Leur mission Dieu a envoyé les Messagers pour qu'ils enseignent aux gens ce qui est de leur intérêt dans leur religion et dans cette vie et pour appeler les gens à adorer Allah uniquement, sans rien Lui associer. Allah ta^ala dit : فبعث الله النّبيين مبشّرين و منذرين (Faba^atha l-Lahou n-Nabiyyina moubach-chirina wa moundhirin) Ce qui signifie : « Allah a envoyé les Prophètes annonciateurs de bonnes nouvelles et porteurs d'avertissements. » [Al-Baqarah / 213]

    Caractéristiques des Prophètes Tous les Prophètes de Allah sont obligatoirement caractérisés par la véracité, l'honnêteté et l'extrême intelligence. De ce fait, leur sont impossibles le mensonge, la trahison, la bassesse, la vulgarité, la stupidité, la lâcheté et tout ce qui serait de nature à repousser les gens d'accepter leur appel. Ils sont obligatoirement préservés de la mécréance, des grands péchés et des petits péchés de bassesse, avant qu’ils ne reçoivent la mission de Prophète tout comme après. Il est possible qu’ils commettent d'autres péchés que ceux-là (donc exclusivement des petits péchés sans bassesse) mais ils sont immédiatement avertis afin qu'ils s'en repentent avant que d'autres ne les suivent en cela.

     

    Croyance en les Prophètes


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  • Dieu (Allah) n’est pas dans le ciel, ni sur le trône, ni dans un autre endroit. Dieu a créé les endroits, Il n’a pas besoin des endroits. Qu’est-ce que le trône العرش (‘Al-^arch) ? Après avoir créé l’eau, Dieu a créé le trône.

    C’est la plus grande créature que Allah ait créé. C’est le toit du Paradis. Le trône est tel un lit pourvu de pieds. Allah n’est ni assis ni au-dessus du trône. Dieu n'est pas un corps et Il n'a pas besoin des endroits Le trône n'est pas un lieu où Dieu serait établi car Dieu n'est pas un corps et Il n'a nul besoin de l'endroit.

    L'Imam ^Aliyy, que Allah l'agrée, a dit : إن الله خـلق ا لعرش إظهـارا لـقدرته ولم يتخذه مكانا لـذاته ('Inna l-Laha khalaqa -l^archa ‘idhharan li qoudratihi wa lam yattakhidhou makanan li dhatihi) ce qui signifie : « Certes, Allah a créé le trône comme manifestation de Sa puissance et ne l’a pas pris comme endroit pour Lui-même ». Le trône tout comme le piédestal (Koursiyy), c’est Dieu Qui les a créés, pour manifester Sa puissance. Allah, Lui Qui est exempt d’imperfection, existe sans endroit et sans direction. Dieu n’a aucun point commun avec les créatures Les anges vivent dans les cieux. Si Dieu était dans le ciel, Il aurait une ressemblance avec les anges. Or rien n’est tel que Lui, Il n’a donc aucune ressemblance avec les créatures. Dieu n’est donc pas dans le ciel, ni sur le trône, ni dans un autre endroit.

     

    Dieu n'est pas dans le ciel


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